Nationalisme et internationalisme.
Soient deux pays, X et Y et le présupposé qu'un bourgeois s'enrichit sur le dos du travail des autres, ce qui définit ce que l'on nomme capitalisme.
- Etre nationaliste c'est penser qu'il y a plus d'intérêts communs entre les travailleurs X et les bourgeois X qu'entre les travailleurs X et les travailleurs Y (ou entre les bourgeois X et les travailleurs X qu'entre les bourgeois X et les bourgeois Y). Dans ces conditions, bourgeois et travailleurs X doivent s'unir face à tous les bourgeois et travailleurs Y de l'univers.
- Etre internationaliste, c'est penser qu'il y a plus d'intérêts communs entre un travailleurs X et un travailleurs Y qu'entre un travailleur X et un bourgeois X (et de même plus d'intérêts communs entre le bourgeois X et le bourgeois Y qu'entre...). Les travailleurs X et Y doivent donc s'unir contre tous les bourgeois de l'univers.
OR :
- La mondialisation n'est rien d'autre que l'internationale bourgeoise, ce qui prouve assez que l'intérêt commun entre le bourgeois X et le travailleur X est des plus minces.
- Ce que l'on nomme Etat-Nation a été, historiquement, le nid à partir duquel cette mondialisation s'est élancée : le capital bourgeois devait d'abord se renforcer dans le giron national pour ensuite prendre son envol. Il en a d'ailleurs profité pour engendrer des guerres monstrueuses (cette phase n'est pas encore dépassée, l'impérialisme subsiste largement à côté de la mondialisation économique "pacifique").
DONC :
- Le nationalisme ne peut être une solution face à la mondialisation, et ne peut non plus protéger les travailleurs X des abus des bourgeois X. Ces derniers sont des exploiteurs, qu'ils restent nationaux ou bien qu'ils s'allient avec les bourgeois Y comme c'est leur tendance naturelle.
- " Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " constitue la seule maxime conséquente.